Visite guidée
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Cette chapelle du milieu du XVIe siècle était jadis appelée « du sépulcre ». La statue du Christ montrant ses plaies, en pierre polychrome et datée du début du XVIe siècle, provient d’un cimetière de la ville.
Le Christ prend le fidèle à témoin de sa Passion. L’inscription du socle renvoie à celle placée sur l’arcade de la niche (Exsurge domine adjuva nos / Lève-toi seigneur, viens à notre aide).
Dédiée autrefois à saint Barthélemy et saint Yves, cette chapelle conserve un retable dont le panneau représentant la « Dispute sur le Saint Sacrement » est peint en 1587 par André Ménassier. L’autel possède le tabernacle où est conservé le Saint Sacrement. La statue du Sacré-Cœur date du début du XXe.
Nommée également saint Pierre, de l’Enfant Jésus et de la Nativité. En 1922, elle devient la chapelle commémorative des victimes de la Première Guerre Mondiale. Des vitraux sont commandés à Paul Louzier et réalisés par les ateliers Soccard. Les dalles en pierre calcaire entourant l’autel sont gravées des noms des soldats semurois morts durant le conflit.
Consacrée à Marie-Madeleine, cette chapelle axiale, est dédiée à la Vierge sur la proposition d’E. Viollet-le-Duc qui offre la statue et l’autel en 1851. Les vitraux du XIIIe évoquent la vie de Marie-Madeleine et de saint Pierre. Les décors peints sur les murs s’inspirent des motifs de la Sainte-Chapelle à Paris.
E. Viollet-le-Duc, sensible à la qualité architecturale de l’église Notre-Dame a consacré de nombreuses années à sa restauration, apportant un soin particulier aux décors des chapelles rayonnantes et aux polychromies des chapiteaux du chœur.
Anciennement chapelle Saint-Léonard, elle est dédiée à d’autres saints en fonction des confréries qui en avaient l’usage. Au fil des siècles, elle porte les noms de saint Antoine, saint Sébastien, saint Honoré. Les décors peints et les vitraux datent de la restauration d’E. Viollet-le-Duc au milieu du XIXe siècle.
Dédiée à la Vierge et à saint Crépin, cette chapelle constituait jadis le chœur liturgique de la paroisse. Le dais du grand baldaquin en bois peint remonte à la fin du XVe siècle. Mais le tableau central illustrant la généalogie terrestre du Christ date de 1554. Il se lit de bas en haut : la famille donatrice, l’ancêtre Jessé, les prophètes de l’Ancien Testament, la Vierge à l’Enfant.
Appelée également chapelle des drapiers, sa dénomination évoque l’importance de la corporation et la prépondérance économique de cette activité. La clôture en fer forgé est surmontée de plants de chardons qui servaient à carder la laine. Le vitrail, de la fin du XVe, est entièrement consacré aux étapes de fabrication du tissu. Un ajour du réseau est occupé par une représentation de saint Blaise.
De sa fondation du début du XVIe siècle elle porte successivement les noms de sainte Reine, saint Barthélemy, saint Claude et de la Conception. Les vitraux illustrant les activités des bouchers datent de la deuxième moitié du XVe siècle. Le retable du XVIIe est surmonté d’une statue de sainte Anne éduquant la Vierge.
Aménagée en 1526 par Alexandre Boulet et son épouse Isabelle Chantepinot sous le vocable de saint Médard, elle a été destinée aux lépreux. Les confréries de Sainte-Barbe, de Notre-Dame de Pitié, des marchands et perruquiers avaient le droit d’y célébrer leurs offices. Le vitrail du XVIe siècle est consacré à sainte Barbe.