porte monumentale sculptée

Chapelle des Fonts Baptismaux

Construite vers 1540 dans un style Renaissance, elle prend d’abord le nom de la Circoncision puis des David, et des Blanot. La façade présente de chaque côté les statues des quatre Évangélistes et au niveau du linteau le Christ entouré des Apôtres. A l’intérieur, la cuve baptismale date de 1594, le retable en pierre de 1540 fait écho au style renaissance de l’entrée.

Baptismal Font Chapel

Built around 1540 in a Renaissance style, it was initially named the Chapel of the Circumcision, then the Chapel of David, and later the Chapel of Blanot. The façade features statues of the four Evangelists on either side and, at the level of the lintel, Christ surrounded by the Apostles. Inside, the baptismal font dates from 1594, and the stone altarpiece from 1540 echoes the Renaissance style of the entrance.

Aménagée dans les années 1540, son décor renaissance tranche avec les autres chapelles du collatéral nord. L’immense portique qui encadre l’entrée se compose de plusieurs registres. Au sommet une Vierge à l’enfant, qui n’est certainement pas d’origine car la taille ne correspond pas à la hauteur du dais, est installée devant un décor d’arcature aveugle encadré par des colonnes cannelées. Des urnes forment le couronnement et l’entablement est décoré de guirlandes et de rinceaux.

chapelle des fonds baptismaux

Le registre intermédiaire, surmonté d’un couronnement décoré de têtes d’angelots et de rinceaux, se divise en plusieurs parties. Encadrés par des colonnes d’ordre ionique, Saint-Matthieu et Saint-Marc semblent admirer l’ostensoir à gloire rayonnante porté par des anges. Deux anges portent des tablettes sur lesquelles sont gravées des extraits de l’Épîtreaux Philippiens par Saint-Paul « In nomine Jesu omne genu flectatur coelestium, terrestrium et infernorum (Au nom de Jésus, tout genou doit fléchir au ciel, sur la terre et dans les enfers) ». Sur l’autre tablette, on retrouve les paroles de l’apôtre Pierre aux Juifs « Nec enim aliud nomen est sub caelo datum hominibus, in quo oporteat nos salvos fieri (Il n’y a pas sous le ciel un autre nom donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés) ».

Le registre inférieur est séparé du précédent par un entablement composé de petites niches dans lesquelles sont sculptées les figures des apôtres encadrant une représentation du Christ. Les colonnes, d’ordre toscan à motifs de candélabre, encadrent les statues de Saint-Luc et Saint-Jean.

Enfin, les bas-reliefs qui ont été bûchés à la Révolution, ne donnent à voir que les décors architecturés.

statue vierge à l'enfant chapelle des fonds baptismaux
chapelle des fonds baptismaux

L’intérieur de la chapelle présente une voûte à liernes et tiercerons sur croisée d’ogive et à clés pendantes dont la clé centrale est ornée d’un ange.   

La fenêtre renaissance a une verrière simple ; toutefois au niveau du réseau on peut voir dans les ajours des restes de vitraux anciens de belle facture.

Sous la fenêtre, un gradin d’autel du milieu du XVIe développe des scènes de la vie du Christ séparées les unes des autres par des pilastres.

La cuve baptismale en pierre et fermée par un couvercle en bois porte la date de 1594.

retable chapelle des fonds baptismaux

A chaque angle de la chapelle, posées chacune sur un socle, une statue de la fin du XVe représente un évêque avec sa crosse, mais aussi Saint-Vincent de Saragosse et Saint Fiacre, patron des jardiniers reconnaissable à sa bêche et sa corbeille de fruits viennent compléter le mobilier.

chapelle des fonds baptismaux

Le retable est un ensemble calcaire portant la date de 1540. Surmonté d’une représentation de la Sainte-Trinité, le registre supérieur évoque l’Adoration des Mages ici très finement sculpté. En dessous, sur l’entablement est gravé « Sic benedicam te in vitâ meâ, et in nomine tuo levabo manus meas (Je veux te bénir toute ma vie, lever mes mains en ton nom) ». Quant au registre principal, rythmé par des colonnes cannelées, la scène s’articule autour d’Auguste, assis sur son trône et ordonnant le premier recensement.

La prédelle est divisée en quatre compartiments, mais le bûchage à la Révolution d’une partie des personnages rend la lecture difficile, toutefois on peut reconnaître à gauche la prière d’Esther à Assuérus et la scène de Moïse et du serpent d’Airain.

Collégiale de Semur-en-Auxois
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