Visite guidée
Visite guidée
Entrée de la paroisse Notre-Dame, le tympan relate l’épisode de l’Apôtre Thomas, chargé d’évangéliser l’Inde. Dans les voussures, un calendrier sculpté illustre les mois de l’année à travers notamment les travaux de la terre. Le porche qui protégeait la porte a été détruit en 1705 pour faciliter l’accès au cimetière.
Le portail occidental s’ouvre sur la place par trois arcatures en ogive qui correspondent aux trois nefs situées à l’intérieur de l’église. C’est la partie de l’édifice qui a le plus souffert à la Révolution avec la destruction de nombreux bas-reliefs et la disparition des statues qui ornaient les voussures. La Vierge au raisin (XVIe) du trumeau a été installée par E. Viollet-Le-Duc lors de la restauration du XIXe.
Espace de circulation reliant les bâtiments du prieuré bénédictin à l’église. Seule une travée est encore en place, les trois autres ayant été largement modifiées et transformées pour créer une annexe de la sacristie, un espace devenu un lieu de stockage et un autre pour l’aménagement de la mairie.
Cette chapelle du milieu du XVIe siècle était jadis appelée « du sépulcre ». La statue du Christ montrant ses plaies, en pierre polychrome et datée du début du XVIe siècle, provient d’un cimetière de la ville.
Le Christ prend le fidèle à témoin de sa Passion. L’inscription du socle renvoie à celle placée sur l’arcade de la niche (Exsurge domine adjuva nos / Lève-toi seigneur, viens à notre aide).
La grande toile du XVIIe surmontant l’entrée, provient du couvent des Ursulines de Semur et a pour thème la Trinité. L’ensemble de la sacristie est décoré de boiseries installées entre 1728 et 1731 à l’initiative du prieur Maurel.
Consacrée à Marie-Madeleine, cette chapelle axiale, est dédiée à la Vierge sur la proposition d’E. Viollet-le-Duc qui offre la statue et l’autel en 1851. Les vitraux du XIIIe évoquent la vie de Marie-Madeleine et de saint Pierre. Les décors peints sur les murs s’inspirent des motifs de la Sainte-Chapelle à Paris.
E. Viollet-le-Duc, sensible à la qualité architecturale de l’église Notre-Dame a consacré de nombreuses années à sa restauration, apportant un soin particulier aux décors des chapelles rayonnantes et aux polychromies des chapiteaux du chœur.
Les verrières de 1950 sont l’œuvre du maître verrier Labouret. Côté nord, les épisodes des vies de sainte Reine, Jeanne de Chantal et Catherine Labouré sont évoqués et côté sud, les vitraux sont consacrés à saint Bénigne, Jean de Réome, Dom Paul Charles et le Père Tixier.
Les quatre piliers de la croisée du transept supportent le poids de la flèche en pierre culminant à 56 mètres.
Le triforium, galerie séparant les grandes arcades et les grandes fenêtres, longe le transept et le chœur. Ce dernier est décoré de têtes illustrant peut-être la société locale de la fin du XIIIe.
Erigée au XVe siècle, cette élégante tour ajourée est l’ancêtre du tabernacle ; on y conservait les « Saintes Espèces », c’est-à-dire les hosties consacrées, exposées à la vénération des fidèles. Ses étages ajourés, ses contreforts à pinacles et sa flèche à crochets en font un chef-d’œuvre de la sculpture gothique flamboyante.